L'ancrage

Le 12/10/2020 0

Manquez-vous d’ancrage ?

Etes-vous régulièrement dans la lune ? Avez-vous souvent la tête dans les nuages, l’esprit ailleurs ? vous sentez-vous la plupart du temps à côté de vos pompes ou sur une autre planète ?

Avez-vous des pensées intrusives et involontaires qui finissent par tourner en boucle et saturer votre esprit ?

Lorsque nous sommes constamment dans nos pensées, distrait, déconnecté, nous ne sommes plus dans le monde réel, nous manquons d’ancrage. Dans notre mode de vie actuel, notre corps, notre mental et nos sens sont perturbés, ils sont soumis à des sollicitations et à des stimulations constantes qui accentue notre stress.   

 

L’ancrage qu’est-ce que c’est ?

S’ancrer, c’est sortir du monde des rêves, des pensées et de l’imaginaire, c’est revenir dans le monde terrestre, corporel, c’est accepter d’être là, dans le monde physique.

Un synonyme du verbe ancrer est enraciner.

Être enraciné, signifie se sentir suffisamment bien et présent dans son environnent, comme l’arbre qui rayonne vers le ciel, solidement enraciné qui reste stable durant la tempête en ondulant aux rythmes des bourrasques de vent.

Semblable à l’arbre ?

 L’être humain doit avoir de profondes racines qui s’implantent dans la terre pour avoir des fondations solides sur lesquelles il s’appuie pour pouvoir grandir, s’élever et résister aux coups de vent tempêtueux (émotions, chocs ou évènements forts, activité intellectuelle ou physique intense). S’il n’est pas bien ancré ou enraciné au cœur de lui-même il peut être facilement emporté selon l’intensité de la tempête.

Les fondations de notre stabilité intérieure, sont donc directement liés à l’élément Terre. S’ancrer, c’est par conséquent s’enraciner solidement dans le sol, dans la terre, dans la matière, dans le réel, dans le présent, dans l’ici et maintenant. C’est prendre appui sur la terre, un socle ferme et résistant pour développer notre stabilité intérieure, notre calme profond et notre solidité. Et c’est à partir de cette base que nous pouvons retrouver la dynamique verticale et grandir pour libérer tous nos espaces intérieurs.

S’enraciner et s’ancrer par le yoga

« Bien enraciné par mes jambes et mes pieds comme un arbre majestueux, bien ancrée par mon bassin, j’organise à partir de cette fondation solide, ma colonne vertébrale qui s’érige. C’est alors que le corps libéré devient plus confortable, léger et spacieux, que la stabilité est fermement établie dans le confort et l’aisance. Le corps, le souffle, l’esprit et les sens s’unissent dans la joie. Libérée des peurs que mon mental a créé au fil du temps, j’évolue sereinement dans ma vie, consciente que les racines de ma stabilité mentale et émotionnelles rassemblent un ensemble d’éléments aussi innombrables et profonds que les racines d’un arbre sous terre. »

En règle générale, toutes les postures de yoga demandent de la stabilité donc avant tout une recherche d’ancrage.  Nombre d’asanas nous obligent à nous recentrer, à développer notre équilibre, notre concentration et notre calme. On y associe la respiration qui favorise cette stabilité. La méditation comme le yoga aide également à amener notre cerveau dans le moment présent.

L’enracinement et le premier chakra

C’est le premier des 7 chakras. Nommé « chakra racine » ou muladhara en Sanskrit, il est situé au niveau du périnée, à la base de la colonne vertébrale, entre les organes génitaux et l’anus. Muladhara est le chakra de l’ancrage, de la fondation, de la famille, de la volonté de vivre, de la confiance et de la présence dans sa vie. C’est le chakra de l’identité, de la santé physique, des besoins essentiels à la survie. C’est notre lien aux choses solides et terrestres.

Il est représenté par la couleur rouge et est symbolisé par un petit triangle dont la pointe est tournée vers le bas. Il désigne la Terre avec la notion d’ancrage et d’enracinement.

Pourquoi s’ancrer ?

L’ancrage nous permet de nous reconnecter à notre soi et à la réalité du corps de vivre pleinement les expériences de la vie, sans être en permanence dans son mental. De lui dépend notre stabilité et notre équilibre tant d’un point de vue physique que psychologique. En harmonie avec nous-même et avec le monde, il nous rend plus apte à prendre du recul et à accueillir ce qui se présente à nous. Il nourrit en nous un profond sentiment de sécurité et de confiance en soi, en la vie et en l’avenir.

Namasté

Patricia, enseignante de yoga de l'énergie

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La méditation

20/04/2020

Qui n’a pas rêvé le jour où notre esprit est agité et tourne en boucle, d’avoir un dispositif permettant de mettre ce bavardage mental sur le bouton off ?

Pour beaucoup de personne dans cette situation, la méditation serait la solution miracle et permettrait au mental de se taire.

 Mais comment obtenir ce désert mental ? Ce vide ? Ce calme si agréable ?

 Avez-vous déjà tenté l’expérience de supprimer ou de bloquer chaque pensée qui se présente à vous ?

Bien évidemment, c’est une idée fausse de croire que la méditation consiste à faire le vide dans sa tête. Je comprends la frustration et la déception des personnes qui ont tenté un jour l’exploit de tenir plus d’une minute, la tête exempte de pensées.

Comme vous avez pu le remarquer, on ne peut pas arrêter de cogiter juste parce qu’on l’a décidé ou voulu, cela nous est tout simplement humainement impossible. Je ne dis pas non-plus, que la pensée ne s’arrête jamais, mais si elle le fait, c’est de son propre chef. Penser est une activité naturelle de l’esprit, et le cerveau, merveilleuse machine à idées, réflexions et analyses, ne s’arrête jamais de produire. Tenter de le faire taire serait une quête désespérée qui finirait en échec. C’est pourquoi rien ne sert de lutter contre ce bavardage mental. Le plus simple, c’est d’accepter sa présence.

Mais alors, vous allez me dire qu’il faut tout bonnement se résigner.

Pourtant, accepter ce n’est pas se résigner, c’est juste l’étape qui précède un choix d’action plus adapté. Quand des pensées traversent votre esprit lorsque vous méditez, laissez-les aller et venir si elles le souhaitent, contentez-vous de les observer sans juger, sans leur prêter d’attention, ne vous laissez pas entrainer et harponner par quoi que ce soit (émotion, idée, image…) et ne vous identifiez pas à elles. Soyez simplement un témoin. C’est comme se rendre au cinéma et regarder un film où l’on observe juste l’image sur l’écran.

 

 

 

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L'automne approche à grands pas, avec la promesse d'une nouvelle rentrée. C'est le moment parfait pour réfléchir à notre bien-être et à notre forme physique. Que vous soyez en train de revenir d'une pause estivale ou que vous cherchiez simplement à réorganiser votre routine quotidienne, l'activité physique est l'un des cadeaux les plus précieux que vous puissiez vous offrir. Et parmi les options, le yoga apparaît comme une pratique aux multiples bienfaits. Mais comment choisir le type de yoga qui vous convient le mieux ? Suivez le guide.

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Les yoga sūtras de Patañjali

Les yoga sūtras de Patañjali ont probablement été rédigés entre 200 av. J.-C. et 500 apr. J.-C. C’est un recueil de 195 phrases brèves, des aphorismes, destinées à être aisément mémorisées pour faciliter la transmission orale et chantée. Ce manuel de référence de yoga est rédigé en Sanskrit (langue ancienne de l’Inde, équivalente au latin pour la France) dont il existe bon nombre de traductions. C’est un texte fondateur philosophique du yoga, il est découpé en 4 chapitres (pada).

  • Chapitre I. – SAMADHI PADA

Le chemin par le yoga vers l’unité de conscience profonde. 

  • Chapitre II. SADHANA PADA

La méthode, la mise en œuvre par des moyens pratiques, physiques et psychiques, pour créer ce processus de transformation et atteindre l’unité de conscience.

  • Chapitre III. – VIBHUTI PADA

L’accession à de nouveaux niveaux de conscience par les effets de la délivrance, de la dualité et le renoncement nécessaire et absolu à ses pouvoirs, pour atteindre la libération ultime.

  • Chapitre IV. – KAÏVALYA PADA

La suprême liberté ; l’isolement de la conscience dans sa forme originelle.

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