Vrikshasana, la posture de l'arbrisseau ou de l'arbre

Le 02/05/2020 0

VRIKSHÂSANA

Vriksha (l’arbre) āsana (posture)

Ancrage, force, lien

  • Tonifie et renforce la musculature des chevilles, des pieds, genoux et des jambes. Elle améliore l’ouverture des hanches, renforce la sangle abdominale.
  • Favorise le sens de l’équilibre. Accroît les facultés de concentration et calme l’esprit. Enracine dans la vie et dans l’instant présent.

Variantes :

  • Plante de pied déposée au niveau de la malléole (intérieur de la cheville), orteils en appui au sol.
  • Plante de pied qui épouse le bombé de la face interne du genou.
  • Mains jointes, en salut devant la poitrine.
  • Bras tendus, mains de chaque côté du corps, paumes de mains vers le ciel, pouces et index joints en jnana-mudra.
  • Bras étirés, ou en demi-flexion au-dessus de la tête, mains en anjali mudra.

Debout, les pieds légèrement écartés et parallèles, je me relie à mon corps et à mon souffle. A l’aide du mouvement du regard intérieur et de ma respiration, je m’installe peu à peu dans ma verticalité.

Afin de m’ancrer à la terre, j’écarte largement les orteils en les relevant et les abaissent en les étalant sur le tapis. Pleinement présente à mes pieds, j’expire et m’enracine un peu plus au réel, à la matière. En déplaçant le poids de mon corps sur ma jambe droite, je recherche le point d’équilibre. Concentrée sur ma respiration et mes gestes, je suis dans l’instant présent. Je ne laisse pas mon mental se disperser car il n’y a pas d’équilibre sans concentration, ni de concentration sans équilibre, c’est un duo indissociable. Mon regard s’accroche sur un point devant moi.

Sur une expiration, je transferts entièrement mon poids sur la plante de mon pied droit, qui devient mon socle, mon ancrage. L’équilibre se fait, à présent, sur la totalité de ma jambe d’appui. La plante de mon pieds gauche est venue se caler le plus haut possible à l’intérieur de ma cuisse droite.

Je deviens, l’espace d’un moment, unijambiste.  Afin de maintenir l’équilibre et de palier à l’instabilité qui en résulte, mon corps s’adapte en déplaçant son centre de gravité.

Il s’ajuste dans cette asymétrie lorsque mes mains jointes en anjali mudra s’élèvent au-dessus de ma tête.

Ma concentration va à la rencontre de l’équilibre. Mon corps se redresse sur sa verticalité.

Le regard intérieur est harmonisé aux rythmes de mes souffles d’inspire et d’expire, ma conscience se déplace au travers mon corps en alternance du ciel à la terre, de l’infini vers l’infini.

La posture est enfin accomplie lorsque j’acquiers l’équilibre dans la détente et la détente dans l’équilibre.

Ancrée par mes racines profondes, mes pieds, mais aussi reliée par mes branches (mes mains) qui s’élèvent vers l'univers.

Je suis l’arbre. Immobile et silencieux.

Intermédiaire entre le ciel et la terre, entre la matière et l'âme.

Comme l'arbre, suivant le cycle des saisons, j'évolue et m'adapte aux inconstances, sans résister.

L'arbre est le symbole de l'Union, le yoga aussi…Namasté

  

La nutrition et le yoga 1

La nutrition et le yoga : Comment nourrir votre corps et votre esprit

21/05/2023

Il est important de nourrir notre corps et notre esprit de manière saine pour maintenir un équilibre entre notre santé physique et mentale. Dans cet article, nous allons discuter de l'importance de la nutrition et du yoga pour nourrir votre corps et votre esprit.

Je me souviens de la première fois où j'ai essayé le yoga. J'étais un peu sceptique au début, mais je me suis finalement lancé et je n'ai jamais regardé en arrière. Le yoga m'a aidé à améliorer ma souplesse, à réduire mon stress et à me sentir plus en paix avec moi-même. Mais j'ai vite réalisé que le yoga ne se limitait pas seulement aux poses, il s'agissait d'un mode de vie complet qui incluait également la nutrition.

Alors, comment la nutrition et le yoga sont-ils liés ? Et comment pouvez-vous nourrir votre corps et votre esprit avec ces deux pratiques ? Voyons cela de plus près.

3boudhas 3

Cette petite voix dans ma tête...

28/02/2018

J’ai mis plusieurs années pour me décider, à sauter le pas et m’inscrire à l’école de formation de Yoga, afin de devenir enseignante. D’ailleurs, au début, je ne faisais pas la formation pour enseigner mais j’étais dans une quête de connaissances.

Pourquoi ai-je tant hésité ? Pour une seule et même raison. La petite voix dans ma tête….

Celle qui vous dit : « Regarde ces filles, sur les magazines de yoga, elles sont jeunes, minces, souples et toi ?… »

Ou bien : « Tu n’es pas assez calée sur le sujet. Il faut une multitude de connaissances, tu n’as pas assez d’expérience et tu vas te rétamer… »

Ou encore : «Tu es partie pour quatre années d’études, tu n’as plus l’âge d’étudier, reviens sur terre, tu ne vas pas y arriver… »

Et patati et patata...

Ce bavardage mental conditionné par la société, la culture, les expériences passées, arrivait à me faire douter. J’étais devenue, sans m’en rendre compte, la victime de cette petite voix qui trouvait en moi, un terrain fertile, qui m’empêchait de me réaliser.

Qui n’a pas eu cette petite voix ? C’est drôle d’observer comment notre esprit fonctionne.

Qu’est-ce qu’on peut être négatif avec soi ! On se juge, se rabaisse, se maltraite, se qualifie d’adjectifs humiliants.

Il faut croire qu’il nous manque toujours quelque chose pour exister, pour être ; tu n’es pas assez comme ci ou comme ça….il te manque ceci ou cela…Quelle dictature !

Alors, vous vous demandez, comment j’ai fini par m’inscrire ?

Grace à la méditation, j’ai pris conscience de cette petite voix, je l’ai observé et je me suis rendue compte que ce n’était qu’une pensée émise par mon cerveau. Qu’elle ne me définissait pas. Qu’elle n’était que le reflet de mes peurs. J’ai décidé que cette petite voix ne me contrôlerait plus.

 Et un matin, ma décision était prise…

Namasté.

Patricia.


Copyright © 2018. Tous droits réservés.

Bobby car 2426781 1920

Tout peut basculer !

27/05/2019

Même si nous en avons conscience, quelle est la personne qui se dit en claquant la porte de son domicile pour se rendre à son boulot, que ce sera peut-être l’ultime fois ?

C’est vrai que cette pensée peut nous traverser furtivement l’esprit de temps en temps, mais habituellement nous vaquons à nos occupations sans craindre pour notre vie. Et heureusement !!!

Nos existences sont liées à celles des autres quoi qu’il arrive, qu’un jeune homme fasse le choix de conduire alors qu’il a peu dormi, peut avoir des conséquences dramatiques.

Ce matin, la vie le lui a enseigné.

Chance, destinée, karma, appelez-le comme vous le souhaitez, mais j’ai remercié nos anges gardiens de nous avoir tous protégés et évités le pire.

Lorsque je revois la scène, avec ce véhicule qui arrive en face de moi,  à vive allure alors que je roule paisiblement, je me rends compte que tout aurait pu basculer en quelques secondes. Ma réactivité nous a sans doute empêché un choc frontal, mais quel effroi !

Quand je me suis arrêtée, tout mon corps s’est mis à trembler, je ne pouvais plus me tenir debout. J’étais sous le choc.

Trois conducteurs (dont moi) ont évité de justesse la voiture du jeune homme et deux autres véhicules ont été touchés. Il n’y a eu aucun blessé.

En quelques secondes la vie de plusieurs familles aurait pu basculer car un jeune homme s’est endormi au volant de sa voiture et en a perdu le contrôle.

En partageant cette expérience, je souhaitais vous rappeler notre interdépendance. Nos actions qui résultent de nos choix, ont des conséquences directes ou indirectes sur la vie des autres et nous portons cette responsabilité.

Cette responsabilité ne s’arrête pas qu’aux individus mais s’étend à tous les êtres vivants, à la nature, à notre planète et à l’univers.

Patricia.

Ajouter un commentaire